samedi 14 avril 2012

Martin Schutz
Président du parlement Européen
Présent sur notre « territoire »

 Le président du parlement européen a visité une structure d’insertion du quartier des Trois-Cités,  hier matin.
Il s’inquiète des restrictions budgétaires.

Martin Schulz était entouré de Catherine Coutelle, Alain Claeys et Bernadette Vergnaud.

Dans l'ambiance rassurante de la laverie d'une structure d'insertion, la conversation a un côté surréaliste. Entouré d'une poignée d'élus socialistes de la Vienne - Alain Claeys, Catherine Coutelle, Jean-François Macaire et Bernadette Vergnaud -, le président du parlement européen s'inquiète pour l'avenir de la politique sociale de l'Union.
« Nous sommes dans une spirale dangereuse », prévient Martin Schulz. « Les états membres sont tous sous pression pour réduire leurs budgets. Une dizaine d'états, dont la France et l'Allemagne, veulent réduire le budget européen. Il va falloir définir des priorités. Car la lutte pour les fonds régionaux va être sanglante. Si les états contribuent moins, les régions toucheront moins ; il faut l'expliquer.
 Cela va donner lieu à une bataille entre les régions et entre les gouvernements. 
Il faut le dire en France où la bataille décisive sera celle de la politique agricole commune. »
 

Si le président du parlement de Strasbourg est venu rencontrer les responsables de « Pourquoi pas ? La ruche », hier matin, dans le quartier des Trois-Cités de Poitiers, c'est justement pour « trouver des arguments à opposer lors des négociations à Bruxelles » afin de défendre le Fonds social européen (FSE). « Je vais participer aux négociations pour l'élaboration du budget de l'Union pour la période 2014-2020 avec le président de la commission et les dirigeants qui assurent la présidence tournante », explique-t-il. « Il faut que je puisse leur dire ce qui ce fait à Poitiers grâce à cet argent. »

" Des risques énormes "

Le député-maire de la ville acquiesce : « Si demain ça s'arrête, une centaine de personnes ne pourront plus intégrer ce circuit de retour à l'emploi. » Sur un budget annuel d'environ 400.000 euros, l'aide du FSE à la structure d'insertion s'élève à 14.000 euros, selon son directeur. Pour l'ensemble de la politique sociale de Poitiers, le FSE mobilise au total 4,6 M€ par an.
 

Selon Martin Schulz, il en va de la cohésion sociale en Europe : « La mise à mal de la politique sociale et des programmes d'insertion pourrait créer des risques énormes… 
Le chômage entraîne la perte du sentiment de dignité. Puis c'est le désespoir, la drogue, la criminalité et la violence. » A Poitiers, il prêche en terrain conquis. A Bruxelles, il le sait, son discours trouvera un écho moins favorable.
La Nouvelle République
__________

Nous étions aux Salons de Blossac hier,
-plein à craquer-

Je peux vous assurer, qu'écouter des gens intelligents
qui savent de quoi ils parlent ! ! !
C'est encourageant et réconfortant pour l'avenir.
Martin Schutz
Président du parlement Européen
Elisabeth Guigou
-toujours aussi brillante ...et naturelle -
Notre député Maire Alain Clayes
Bernadette Vergnault
Députée Européenne -toujours aussi "battante"
Ainsi que C.Coutelle,Députée, C.Clément député, 
et ... Jean François Macaire

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire