Le procureur Nadal se paie Hortefeux
A la différence des années précédentes,
ni le Premier ministre
ni le président de la République
n’avaient fait le déplacement !
(Chauds les marrons ... chauds !)
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M. Nadal, 68 ans, qui s'exprime pour la dernière fois lors d'une telle audience puisqu'il prendra
sa retraite le 30 juin, a eu des mots très durs envers ceux qui
"affichent pour la justice une forme de mépris",
visant implicitement le pouvoir exécutif mais sans citer personne.
"Le phénomène ne laisse pas d'inquiéter quand (...) les coups sont
portés par ceux qui sont en charge de la faire respecter",
a déploré M. Nadal devant le ministre de la Justice, Michel Mercier.
"Inspirer à l’opinion des sentiments bas en instillant de manière
extravagante, la confusion entre la responsabilité du criminel
extravagante, la confusion entre la responsabilité du criminel
et celle du juge dont on dénigre la décision (…), tout cela avilit
l’institution et, en définitive, blesse la République",
M. Nadal a critiqué
"les dérives" consistant à "en appeler à l’opinion contre ces mêmes
magistrats quand ils prennent une décision qui leur déplaît".
"Et le scandale n’est-il pas encore plus grand quand ces
protestations politico-corporatistes sont relayées
au plus haut niveau (…) ?"
a tancé le haut magistrat estimant qu’il s’agit là d’un
"véritable sujet d’alarme".
Le premier président de la Cour, Vincent Lamanda, s’est dit tout aussi préoccupé par
"ceux qui croient pouvoir vilipender les jugements" et "sapent" ainsi
"l’un des piliers de notre démocratie.
Au passage, le premier procureur de France a épinglé, selon plusieurs observateurs,
l’un de ses éminents collègues, le procureur de Nanterre, Philippe Courroye :
"Quand l’un d’entre nous ne voit pas ce qui dans ses actes fait
naître, même à tort, le terrible soupçon d’atteinte à l’impartialité,
quand il oppose en guise de pauvre réponse, qu’il est le seul
naître, même à tort, le terrible soupçon d’atteinte à l’impartialité,
quand il oppose en guise de pauvre réponse, qu’il est le seul
juge de sa conscience (…) c’est tout le respect
dû à la justice qui est compromis."
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