mardi 24 avril 2012


Nicolas Sarkozy :
nouveau candidat du FN.

Face au FN, le grand écart intenable de l'UMP... 
pas de Sarkozy !

« Nous serons vigilants. Il n’y a pas de possibilité d’aller convaincre les électeurs du FN au mépris de nos valeurs. » Lundi, interrogé par Mediapart, Dominique Paillé, proche de Jean-Louis Borloo et candidat du parti radical aux législatives, redisait le soutien des radicaux à Nicolas Sarkozy, tout en posant les conditions : « Il nous faut aussi les voix du centre, de François Bayrou. On va veiller à ce qu’il n’y ait aucune concession mettant en cause nos convictions : sur l’Europe, pas de remise en cause de certains acquis ; sur les valeurs humanistes pas de dérapages, par exemple sur l’attribution des prestations sociales aux nationaux. Il y a des lignes à ne pas franchir. »

L’ancien porte-parole de l’UMP a des raisons d’être vigilant. Entre les 9,13 % de François Bayrou et les 17,9 % de Marine Le Pen, Nicolas Sarkozy a rapidement fait son choix. « Et dire qu’on me conseillait de faire campagne au centre», a-t-il raillé en privé, dimanche soir, à la Mutualité. Une manière de conforter la stratégie – critiquée en interne par une partie de l’UMP – de Patrick Buisson, son conseiller officieux et ancien de Minute. Et tant pis si le politologue s'est trompé dans ses prédictions 
« Ces résultats, c'est la confirmation de la stratégie de Buisson et du fait que Sarkozy est celui qui a le plus résisté à la crise, explique à Mediapart le ministre Thierry Mariani, membre du comité stratégique de la campagne UMP. Regardez les sortants en Espagne, Grande-Bretagne, ils ont été laminés ! »

« On garde la même ligne », commente le chef de file de la Droite populaire, qui veut croire que si les électeurs centristes et frontistes n'ont «pas les mêmes préoccupations » Officiellement, il est question de s'adresser « à tous les Français ». Mais le candidat UMP a annoncé lundi soir qu'il « devait aller plus loin au second tour pour répondre à ce que les Français ont exprimé ».

Le ton est donné. Et la drague des électeurs de Marine Le Pen, menée au fil du quinquennat est désormais affichée. « Je vous ai entendus », a lancé le candidat UMP lundi matin à son QG, expliquant qu’il fallait « respecter » et « apporter une réponse » aux électeurs du FN. Lundi, il était aux côtés d’agriculteurs – cœur de l’électorat frontiste –, en Indre-et-Loire, et s'est adressé, lors d'une réunion publique,
 « aux petits, aux sans-grade, aux ruraux, aux petits retraités, qui ne protestent pas mais ont le droit d'être respectés » 

  Est-ce à eux que Sarkozy pense avec ses copains
lors de ses réunions discrètes à l'hôtel Crillon ?

Le Fouquet's n'étant qu'une "petite brasserie" !!!

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