Nicolas
Sarkozy :
nouveau
candidat du FN.
Face
au FN, le grand écart intenable de l'UMP...
pas de Sarkozy !
pas de Sarkozy !
« Nous serons vigilants. Il n’y a pas de
possibilité d’aller convaincre les électeurs du FN au mépris
de nos valeurs. » Lundi, interrogé par Mediapart,
Dominique Paillé, proche de Jean-Louis Borloo et candidat du parti
radical aux législatives, redisait le soutien des radicaux à
Nicolas Sarkozy, tout en posant les conditions : « Il
nous faut aussi les voix du centre, de François Bayrou. On va
veiller à ce qu’il n’y ait aucune concession mettant en cause
nos convictions : sur l’Europe, pas de remise en cause de
certains acquis ; sur les valeurs humanistes pas de dérapages,
par exemple sur l’attribution des prestations sociales aux
nationaux. Il y a des lignes à ne pas franchir. »
L’ancien porte-parole de l’UMP a des raisons d’être vigilant. Entre les 9,13 % de François Bayrou et les 17,9 % de Marine Le Pen, Nicolas Sarkozy a rapidement fait son choix. « Et dire qu’on me conseillait de faire campagne au centre», a-t-il raillé en privé, dimanche soir, à la Mutualité. Une manière de conforter la stratégie – critiquée en interne par une partie de l’UMP – de Patrick Buisson, son conseiller officieux et ancien de Minute. Et tant pis si le politologue s'est trompé dans ses prédictions
« Ces résultats, c'est la confirmation de la stratégie de Buisson et du fait que Sarkozy est celui qui a le plus résisté à la crise, explique à Mediapart le ministre Thierry Mariani, membre du comité stratégique de la campagne UMP. Regardez les sortants en Espagne, Grande-Bretagne, ils ont été laminés ! »
« On garde la même ligne », commente le chef de file de la Droite populaire, qui veut croire que si les électeurs centristes et frontistes n'ont «pas les mêmes préoccupations », Officiellement, il est question de s'adresser « à tous les Français ». Mais le candidat UMP a annoncé lundi soir qu'il « devait aller plus loin au second tour pour répondre à ce que les Français ont exprimé ».
Le ton est donné. Et la drague des électeurs de Marine Le Pen, menée au fil du quinquennat est désormais affichée. « Je vous ai entendus », a lancé le candidat UMP lundi matin à son QG, expliquant qu’il fallait « respecter » et « apporter une réponse » aux électeurs du FN. Lundi, il était aux côtés d’agriculteurs – cœur de l’électorat frontiste –, en Indre-et-Loire, et s'est adressé, lors d'une réunion publique,
L’ancien porte-parole de l’UMP a des raisons d’être vigilant. Entre les 9,13 % de François Bayrou et les 17,9 % de Marine Le Pen, Nicolas Sarkozy a rapidement fait son choix. « Et dire qu’on me conseillait de faire campagne au centre», a-t-il raillé en privé, dimanche soir, à la Mutualité. Une manière de conforter la stratégie – critiquée en interne par une partie de l’UMP – de Patrick Buisson, son conseiller officieux et ancien de Minute. Et tant pis si le politologue s'est trompé dans ses prédictions
« Ces résultats, c'est la confirmation de la stratégie de Buisson et du fait que Sarkozy est celui qui a le plus résisté à la crise, explique à Mediapart le ministre Thierry Mariani, membre du comité stratégique de la campagne UMP. Regardez les sortants en Espagne, Grande-Bretagne, ils ont été laminés ! »
« On garde la même ligne », commente le chef de file de la Droite populaire, qui veut croire que si les électeurs centristes et frontistes n'ont «pas les mêmes préoccupations », Officiellement, il est question de s'adresser « à tous les Français ». Mais le candidat UMP a annoncé lundi soir qu'il « devait aller plus loin au second tour pour répondre à ce que les Français ont exprimé ».
Le ton est donné. Et la drague des électeurs de Marine Le Pen, menée au fil du quinquennat est désormais affichée. « Je vous ai entendus », a lancé le candidat UMP lundi matin à son QG, expliquant qu’il fallait « respecter » et « apporter une réponse » aux électeurs du FN. Lundi, il était aux côtés d’agriculteurs – cœur de l’électorat frontiste –, en Indre-et-Loire, et s'est adressé, lors d'une réunion publique,
« aux petits, aux
sans-grade, aux ruraux, aux petits retraités, qui ne protestent
pas mais ont le droit d'être respectés »
Est-ce
à eux que Sarkozy pense avec ses copains
lors
de ses réunions discrètes à l'hôtel Crillon ?

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